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LE PARISIEN « Ils veulent casser les stéréotypes »

À l’occasion du premier anniversaire du comité de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, associations et élus ont dressé un bilan.

Bagnolet, hier. Ali Guessoum, président de l’association Remembeur, et Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme.

Par Aurélie Sipos.

CONFRONTER les points de vue pour avancer dans la lutte contre le racisme. Durant plus de deux heures hier, à Bobigny, les membres du comité opérationnel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (CORA), créé il y a un an par le gouvernement, ont rencontré associations et membres de la société civile autour de la lutte contre les discriminations. « Cette réunion permet de faire dialoguer tous les services et d’évoquer des projets qui agissent dans la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, ou l’homophobie », explique le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), Frédéric Potier.

DONNER ACCÈS À LA CULTURE

En Seine-Saint-Denis, quinze projets ont été soutenus par la DILCRAH, pour un montant de près de 60 000 €. Parmi eux, Ali Guessoum, à la tête de l’association Remembeur. Au travers l’art, il entend « amener la connaissance du patrimoine de l’immigration » et sensibiliser la jeunesse aux discriminations. « C’est en donnant accès à la culture que l’on donnera les clés pour la cohésion sociale et pour vivre ensemble. » affirme-t-il.

Parmi ses chantiers, monter un festival autour de l’humour en Seine-Saint-Denis, à l’horizon 2019. « À l’aube des JO, dont une partie va se dérouler dans ce département, souvent décrié et victime de stéréotypes, il faut montrer cette jeunesse issue de l’immigration. » explique Ali Guessoum, citant les nombreux artistes issus des quartiers, chouchous des Français. « Ce n’est pas pour rien que la personnalité préférée des Français est Omar Sy, et Jamel Debbouze avant lui. »

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Nos destins animés : LES ZARBIS

Inspiré des Shadoks, « Les Zarbis » traite des discriminations liées au territoire et interroge le regard social sur les habitants des quartiers populaires. Nos destins animés ce sont 6 films animés de 2 à 3 minutes sur la plateforme www.onselaraconte.fr. Ils abordent chacun un type de discrimination, avec des univers graphiques et des champs sémantiques différents faisant écho à la culture populaire