Fondée en 2011, l’association Remem’beur met en valeur les richesses méconnues du patrimoine culturel de l’immigration et l’éducation populaire au service de la lutte contre toutes les formes de discriminations. Elle est née d’une expertise, elle est portée par une ambition et elle s’entoure de nombreuses compétences. L’expertise, c’est celle de son fondateur, Ali Guessoum, artiste qui s’est appuyé sur la reconnaissance des milieux militants et associatifs dans les quartiers populaires pour construire sa légitimité. Le succès de son exposition Attention Travail d’Arabe* en 2009 l’a incité à poursuivre et à démultiplier son action. L’ambition, c’est celle de mettre les cultures en partage pour mieux rapprocher les populations diverses qui les portent. Il y a donc un double objectif artistique et social, qui se traduit par des actions d’éducation populaire pour diffuser ses oeuvres et les accompagner au mieux. La diffusion se fait soit par des déplacements sur le terrain, soit par la mise à disposition de ressources pédagogiques. L’accompagnement se matérialise par une médiation réalisée par des professionnels et/ou à travers des fiches et livrets pédagogiques.

*rebaptisée Y’a pas bon les clichés en 2021