Menés par l’avocate Dalila Ahmedi avec une classe de terminale scientifique d’un territoire fragile et leur professeur agrégé de mathématiques, ces ateliers d’éducation populaire ont eu pour objectif, en s’appuyant sur la transversalité des enseignements, d’accompagner la prise de parole et l’argumentation sur les matières scientifiques, particulièrement disqualifiées ces dernières années. La présentation aux lycéens de la musique contemporaine classique a permis de décloisonner les apprentissages.
À partir du livre « Big bang : Histoire critique d’une idée » de Thomas Lepeltier et Jean-Marc Bonnet-Bidau, les lycéens ont imaginé et rédigé un simulacre de procès autour du Big Bang par la mise en accusation d’un astrophysicien (sur le modèle du procès de Galilée). Ils ont été initiés à la résonance des sons en rapport avec les mathématiques et la musique par la cheffe d’orchestre Mélanie Levy-Thiébaut, l’astophysicien Jean Audouze leur a transmis sa théorie du Big Bang. Discuter l’origine de l’humanité, c’est prendre le temps par des échanges argumentés et construits de nous interroger collectivement sur le « d’où venons-nous ? » et mieux construire ensemble le « où allons-nous ? ».
La restitution du procès s’est déroulée en public dans la salle de l’Hospital de la Cour d’appel de Paris, avec des intermèdes musicaux du Groupe Orchestral le Paradoxe, qui a complété la grande qualité de prestation des élèves.
Avec le soutien de Pôle sup 93 et Fondation Seligmann Partenaires : Sapere Aude – Ose Savoir ! / La Cour d’appel de Paris / Ophrys Partners